Le secret d'un portefeuille performant ? La maîtrise de ses émotions et la capacité à déchiffrer les marchés !
La citation du mois : "L’heure la plus sombre est juste avant l’aube." – Proverbe persan
Ce mois-ci nous allons mettre de côté la géopolitique pour revenir aux fondamentaux de la finance.
Les derniers chiffres d’inflation en baisse notable éloignent les craintes de remontée des taux d’intérêt et entraînent une baisse mécanique des taux les plus longs. Gardons en tête que le taux à dix ans actuel correspond au taux à un an fois le taux à un an attendu en 2025, fois le taux à un an attendu en 2026, etc… pendant dix ans. Ainsi, lorsque les craintes d’inflation diminuent, les anticipations de taux à un an aujourd’hui et pour les années à venir sont révisées à la baisse, et impactent l’ensemble des maturités.
Toute baisse des taux longs a un impact direct sur la valorisation des valeur de croissance : le taux d’actualisation des profits avenir étant plus faible, la valeur actuelle de chaque société s’accroît. Cela explique la forte hausse des actions en novembre, notamment du Nasdaq.
Mieux, la baisse du pétrole passé de 96$ le 7 octobre à moins de 80$ le baril ces derniers jours, entretient l’espoir de voir l’inflation refluer davantage dans les mois à venir. Pour les plus optimistes, cela laisse entendre que les banques centrales pourraient baisser bientôt leurs taux d’intérêt, poussant davantage les marchés vers des plus hauts.
Est-ce un rallye de fin d’année ou le début d’une grande vague haussière ?
Sans doute ni l’un ni l’autre. Nous restons dans un environnement volatil et extrêmement difficile à lire.
La crise des banques américaines en début d’année a contribué à maintenir plus de liquidités qu’attendu dans le système. Ceci a soutenu les marchés et a probablement permis d’éviter une récession outre-Atlantique.
Le consensus en faveur d’un atterrissage en douceur est désormais très fort, mais nous avons appris à nous méfier des consensus.
Nous sommes dans un marché de montagnes russes, ou la succession de fortes hausses et de fortes baisse va sans doute se poursuivre, en raison notamment de l’extrême concentration des portefeuilles.
Lorsqu’on examine en détail l’indice MSCI World des actions internationales, il comprend 70% d’actions américaines. Ses dix premières positions sont d’ailleurs toutes des actions américaines.
Et pire, lorsqu’on regarde en détail l’indice S&P 500 qui suit la performances des 500 plus grandes compagnies cotées sur les marchés d’actions américains, on constate que sept sociétés représentent plus de 25% de l’indice. Ces Magnificent Seven sont Apple, Microsoft, Alphabet, Amazon, Nvidia, Meta et Tesla.
Une telle concentration n’est pas saine. Elle favorise les grands mouvements de swing à la hausse ou à la baisse, et c’est ce que nous pouvons craindre pour les prochains trimestres.
Nous reviendrons sur ce problème dans notre lettre de décembre qui fera le point de 2023 et explorera les perspectives pour 2024.
Quel portefeuille pour finir l’année ?
Le mois dernier, nous indiquions que tous les acteurs qui voulaient se désengager des marchés l’avaient déjà fait. Le rebond ne nous a dons pas surpris. Si vous en avez capté une partie, pensez à prendre vos bénéfices car nous ne sommes pas à l’aube d’une grande tendance haussière.
En attendant, le portefeuille PurePerf continue à naviguer cet environnement avec prudence. Tout en gardant un profil très défensif, il se rapproche des 6% de performance sur l’année, ce qui continue à le positionner parmi les meilleurs outils de gestion pour un particulier souhaitant prendre en charge son épargne.
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