Bien gérer son portefeuille implique de savoir aussi gérer ses émotions. Ceci est possible en prenant des risques mesurés et en ayant une bonne compréhension de la partie qui se joue. Décryptage, la newsletter de PurePerf, cherche chaque mois à décoder l’environnement économique et les forces qui font bouger les marchés. En toute humilité, nous partageons nos vues sur les dangers et les opportunités qui se profilent.
Le retournement des actions en avril sonne-t-il la fin de la hausse ?
En début d’année, le marché anticipait six baisses des taux directeurs de la FED, il n’en attend plus que deux. Bien géré par les banques centrales, ce changement de cap s’est passé en douceur, sans affoler les marchés.
Oui, ces derniers ont reculé en avril, mais après cinq mois consécutifs de hausse, cela n’a surpris personne. Il est sain que le marché souffle un peu, dans un contexte où les nouvelles sont plutôt bonnes. Les craintes de récession se sont estompées, les résultats des entreprises continuent à croître en ligne voire au-dessus des attentes et, si l’inflation reste présente, les banques centrales ont confirmé leur détermination à la contrôler en ne relâchant pas les taux d’intérêts trop tôt.
Les valorisations de certains secteurs des marchés développés sont certes tendues, mais la dynamique puissante des derniers mois est toujours en place. Elle n’a pas cédé sa place au pessimisme.
La diversification reste la clé du succès de votre portefeuille
Pour un investisseur, toute la difficulté consiste à investir avec un horizon cohérent avec ses prévisions. Vous ne pouvez pas penser à long terme et investir à court terme, et vice versa.
Être diversifié permet d’établir une base de portefeuille solide. A long terme, être exposé aux actions des pays émergents, aux producteurs de matières premières, à l’or et aux emprunts d’État en maintenant un bon équilibre entre les risques de chacune de ces poches vous assure un certains rendement.
Il n'est pas nécessaire de maintenir constamment des positions dans toutes ces classes d'actifs. À court terme, la détention de dettes souveraines à taux fixe peut s'avérer peu judicieuse, surtout en période de hausse de l'inflation et de persistance de l'endettement dans les pays développés. Pour se refinancer, ces États devront probablement offrir des taux d'intérêt croissants afin d'attirer les investisseurs. Bien que les rendements des obligations d'État américaines à 10 ans atteignent 4,5 % en dollars et ceux des obligations françaises 3 % en euros, il pourrait y avoir encore une marge de progression avant que ces taux ne deviennent véritablement attractifs.
À l’inverse, maintenir une exposition aux marchés émergents dont la valorisation est beaucoup raisonnable que celles des pays développés fait du sens.
Il faut donc être capable de garder ces deux idées en tête. Garder un cap stratégique très diversifié tout en restant flexible pour limiter ses risques et capter des opportunités.
En conclusion
Peu de changement par rapport au mois dernier. Le fait d’être en fin de cycle nous oblige à rester vigilants, mais pour l’instant, la dynamique haussière de actions et des matières premières est bien en place.
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