Maîtriser ses émotions et déchiffrer les marchés : le secret d'un portefeuille performant !

 

Le mot du mois – Attente : Les marchés en quête d'un déclencheur

 

Comme Drogo dans "Le Désert des Tartares", les investisseurs attendent avec impatience l'événement exogène qui pourrait chambouler les marchés. Prudents face aux excès de ces dernières années, ils préfèrent minimiser les risques.

 

Même les gérants de hedge funds avancent à pas de loup. Leur exposition nette (soit la différence entre leurs positions à l’achat et à la vente) a peu évolué depuis douze mois, elle reste à un niveau très bas. 

 

L'incertitude pousse ces professionnels à privilégier les arbitrages plutôt que des convictions fortes à la hausse ou à la baisse. Quand on sait que 40% des dollars en circulation créés entre 2020 et 2021, leur prudence est justifiée.

 

Pourtant, jamais une récession n’a été autant anticipée. Les acteurs du marché étant déjà pessimistes et sous-exposés, il est difficile d'imaginer une forte pression à la vente. Sans vendeurs, comment les marchés pourraient-ils chuter ?

 

Un événement exogène pourrait être le catalyseur d'une panique et d'une chute brutale des marchés. D’où pourrait-il venir ? Du marché du logement, de l’immobilier commercial, du dollar ? Tout cela est déjà largement pris en compte. 

Des banques ? La chute du Crédit Suisse a montré que les gouvernements sont bien préparés à gérer de genre d’accident afin d’en limiter les impacts. 

 

Du défaut de paiement d’un état développé ? D’une guerre élargie ? Possible, mais chercher à prévoir l'imprévisible nous semble vain.

 

Combien de temps les marchés peuvent-ils rester sans direction ?

 

Récapitulons. Les actions américaines sont en hausse de près de 15% depuis leur dernier creux. Des banques en détresse ont bénéficié d'un renflouement massif et les indicateurs récents semblent s'améliorer. Les bénéfices fléchissent, mais les revenus continuent de croître. Les mesures de risque ne signalent aucun stress, les matières premières rebondissent, et même le président de la FED pense que le pire est passé.

 

Cela vous rappelle quelque chose ? Nous sommes au milieu du printemps 2008, quelques mois avant la crise financière la plus dévastatrice depuis 1929.

 

L'histoire se répétera-t-elle ? Rien n'est moins sûr. Sans une étincelle pour déclencher le chaos, nous pourrions rester longtemps pris entre des fondamentaux médiocres et des indicateurs techniques encourageants mais éphémères.

 

Des marchés sans direction finissent par user les investisseurs. Fin décembre 1978, l'indice S&P 500 était au même niveau que fin décembre 1967. Soit en forte baisse après prise en compte de l'inflation. Plus personne ne croyait au marché des actions américaines. Pourtant, après avoir fluctué pendant dix ans, il a fini par prendre une direction résolument haussière qui a duré jusqu'en 2000.

 

Une correction peut donc s'installer dans la durée. D'où l'utilité de combiner une vue à long terme avec une vue à plus court terme et d'être diversifié afin de capturer les opportunités lorsqu'elles se présentent.

 

Comment tenir la barre 

 

Comme le dit Peter Lynch, "Les récessions et les baisses de la bourse font partie du jeu. Si tu ne comprends pas cela et que tu n'es pas prêt, tu ne réussiras pas sur les marchés financiers."

 

L’économie mondiale n’est pas en phase. Les États-Unis souffrent, l’Europe est plutôt résiliente et la Chine redémarre. Pour l’instant, c’est le meilleur des scénarios envisagés, celui qui suggère un atterrissage en douceur pour les trimestres à venir.

 

À plus long terme, on s’interroge sur les conséquences des chocs subis par les banques américaines. Depuis fin mars, elles se montrent moins enclines à accorder des prêts aux particuliers et aux entreprises. Indépendamment du niveau des taux d'intérêt, elles réduisent leur exposition et diminuent le volume de leurs prêts. Cela devrait contribuer à ralentir davantage l'économie américaine.

 

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est plus nécessaire de prendre des risques démesurés pour faire croître son capital. Même si les taux réels restent négatifs, conserver une partie de son épargne en sicav monétaires en attendant d’y voir plus clair est une stratégie possible, à condition de savoir en sortir. 

 

Pour les épargnants les plus prudents, les fonds à maturité fixe offrent des opportunités pour verrouiller des taux que nous ne reverrons pas de sitôt si nos économies entrent en récession dans les prochains trimestres.

 

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